Je ne les appelle pas « mes morts » comme disait ma grand-mère. Pour moi ce sont mes chers disparus, car s’ils ne sont plus à portée de vue, ils sont là toujours, dans ma mémoire, dans les souvenirs échangés avec ceux qui les ont connus.
Un sourire, une inflexion de voix, une poupée, un bol, un tissu, une fleur, une expression, une idée, une musique. Ils sont là. Leur âme, leur sourire. C’est leur voix qui me manque le plus. Mais ils ne sont pas morts. Ils sont là, partis juste avant nous. Dans la lumière.
©️nk
Quelques mots
