comme un yaourt le livre se périme
il n’y a pas de limite à la consommation
le temps passé à le penser à l’écrire à le peaufiner
ce temps n’est rien face à la poussière des étagères d’une librairie électronique
sur les plateformes il fait trois petits tours trois petits tours et puis retour
la secrète défaite du pilon du sur-stock
t’y crois toi à ce gâchis de papier à ces faux éditeurs à ces auteurs floués à ces lecteurs volés salons du livre
c’est long c’est long cette route de l’écrivain
vainement l’auteur l’autrice avale l’eau triste du stylo plein de larmes
t’alarme pas public tu peux toujours avaler les livres prédigérés préfacés prédisposés
comme un yaourt à la fraise un livre se périme
comme un yaourt il se vend au rayon frais
@nk
C’est tellement vrai ce que tu dis !
« t’y crois toi à ce gâchis de papier à ces faux éditeurs à ces auteurs floués à ces lecteurs volés salons du livre
c’est long c’est long cette route de l’écrivain
vainement l’auteur l’autrice avale l’eau triste du stylo plein de larmes… »
Je l’ai bien trop souvent ressenti ce chagrin d’un stylo plein de larmes !
Mais nous continuons à écrire parce q’un trop plein de mots non exprimés finirait par nous étouffer !
Bisous
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Oui nous avons tous ces mots qui naissent et nous avons raison de les écrire et de les donner à lire. Sur ce slam, j’ai exprimé un peu le rage du système! Mais je ne pense pas qu’on m’empêchera jamais d’écrire. J’aime les blogs qui nous permettent d’échanger entre nous. Les livres c’est merveilleux mais ça devient tellement des « produits » comme des yaourts… et c’est nous les autrices, les auteurs qu’on va finir par ramasser à la petite cuillère!
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